lundi 28 novembre 2016

Héliopolis, l'Ours et la cité antique de Baalbek


Il y avait de nombreux ours dans la région à l’époque de la fondation de la ville de Baalbek. Lundi 28 novembre, 7h15, départ de Beyrouth, rue de Damas, direction la plaine de la Békaa pour rencontrer 130 élèves de la région de Baalbek. Ce matin, ça roule, la sortie de Beyrouth se fait facilement, le soleil est déjà passé au-dessus du Mont Liban. Il fait 14°c à Beyrouth, c’est presque l’hiver. Ça commence à monter. Pour aller dans la Békaa, il faut passer par le col de Dahr el Baidar, c’est-à-dire monter de 1500m de dénivelé. La montée de la rue de Damas est toujours une aventure, cela ressemble un peu aux joutes dans les arènes de l’époque romaine : 2 fois 2 voies, on se croise, on s’évite, des camions montent à 10 à l’heure avec des chargements en équilibre, des voitures poussent pour passer par la droite ou par la gauche, des véhicules en panne, d’autres en contre sens, des taxis qui s’arrêtent brutalement pour un client, des personnes qui traversent en courant… Arrivé au col, il fait 6°c mais vitre ouvertes, on a bien chaud. La descente vers la Békaa est plus rapide, il n’y a que 500m à descendre.
 
Monté de Damas vers la plaine de la Bekaa
Descente vers la Békaa
 
Après Chtoura, j’arrive à Zahlé où il y a un Institut Français, Samuel Même, le directeur des Instituts Français de la Bekaa m’y attend. Escorté par les FSI (Forces de Sécurités Intérieurs) nous reprenons la route pour Baalbek, les élèves doivent arriver vers 11h. 
 
Arrivée à Chtoura

Paysage de la Békaa à Baalbek

Centre culturel municipal de Baalbek

La municipalité de Baalbek nous prête une salle et des bus pour pouvoir organiser l’évènement. Nous sommes accueillis par le responsable à la culture de la mairie de Baalbek, Nasri S. Othman, le directeur de l’union des municipalités, Rima et Raja de l’Institut Français de Baalbek.
 
Un bon accueil
  
Les classes arrivent et l’expédition peut commencer, découverte du Pays, monté vers le nord, suivie de la migration des saumons, découverte des animaux qui dépendent de cette migration et retour à Petropavlovsk. De riches échanges ont lieu avec les élèves après le récit pour évoquer la pêche, la gestion des ressources pour un bon avenir. On fera aussi le parallèle entre l’ours et les prédateurs encore présents au Liban en évoquant leur rôle important dans l’environnement.
 



 


Avant de retourner sur Beyrouth, nous passons par l’hôtel Palmyra qui fait face aux ruines de la cité de Baalbek. Construit en 1874 sur l'emplacement d'un théâtre romain, l’hôtel a accueilli des hôtes prestigieux : Cocteau, Atatürk, De Gaulle, Churchill… Il est resté dans le jus des années 50.




L'institut français de Baalbek sur la place de l'évêché, une très jolie maison et un personnel charmant.





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