mardi 15 novembre 2016

Une journée entre Nabatieh et Kamtchatka


Ce mardi 15 novembre, les élèves du cycle 3 du Lycée franco-libanais de Nabatieh ont voyagé au Kamtchaka. Les CM1, les CM2 puis les 6° ont fait le voyage au travers des récits d’expédition. Sur la base d’une expédition en Russie dans la région du Kamtchatka, un récit illustré a été construit pour découvrir le pays, ses habitants, la faune qui dépend du saumon pour alimentation, tout cela en vivant une formidable aventure.
  
La salle est prête, la tente, duvet, sac à dos, popote, on y est presque © T.Magniez

Après un atterrissage à Petropavlovsk Kamchatskiy, nous avons pris le bus direction le nord, l’occasion de découvrir les paysages du centre du pays et de rencontrer les Evènes et le Koryak. Les traversées du fleuve se font sur des bacs, cela ne se passe pas toujours comme prévu. Arrivé au bout de la route, il faut trouver un pêcheur pour remonter le fleuve et suivre la migration des saumons. Voilà, c’est parti, le pêcheur nous laisse au bord de la rivière et on se retrouve seul. On est en territoire Ours, il est partout. 
 
Paysage du Kamtchatka © T.Magniez
Rencontre avec renard © T.Magniez
Des volcans et des ours © T.Magniez
5 jours avec un ours © T.Magniez
 La biodiversité des vallées où se reproduit le saumon est élevée. Il y a un nombre d’espèces important dont l’existence dépend de la reproduction des saumons. On avance, on fait des rencontres formidables. L’aventure, on y est ! Sac au dos, nous voilà partis pour plusieurs semaines en autonomie. Les journées sont toutes différentes, il faut progresser à pied, traverser les marais, les rivières, les zones de buisson, les seuls chemins, sont des pistes des animaux, les observations de faune et de flore sont l’occasion de pauses plus ou moins longues. 
 
Faire le feu, sources de bonheur chaque jour © T.Magniez
Le sac à dos est bien rempli avec le matériel de camping (tente et duvet), quelques vêtements, une popote mais surtout le matériel photographique. Au soir, il faut trouver une place pour installer la tente, faire le feu et cuisiner les aliments récoltés dans la journée.Chaque matin, l’ouverture de la tente est une surprise : un ours est là, les traces de passage sur le campement, le volcan fume, il a neigé… Il se passe toujours quelque chose.
 
J'ai trouvé 2 cèpes pour manger ce soir © T.Magniez
Tout en étant porté par l’aventure et les rencontres, nous comprenons les liens qui unissent les différents habitants de ce milieu naturel. Il faut rentrer et là c’est l’occasion de faire une constatation : l’homme par ses actions à des effets sur tout ce monde naturel. 
 
Les CM1 et 2 © T.Magniez

Les 6° © T.Magniez
Voilà 150 élèves de cycle 3 du sud Liban qui n’oublieront pas ce voyage et qui ont compris les liens qu’il y a entre les êtres vivants d’un milieu naturel.

2 commentaires:

  1. bravo Thierry ! les enfants que tu croises sur ton chemin ont bien de la chance, j'espère que ta belle graine d'aventurier poussera dans leurs coeurs :) Sardine

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    1. Merci Sandrine
      Oui, moi aussi, j'espère que ces actions porteront leurs fruits, qu'elles poussent certains à regarder différemment leur entourage, à aller vers l'autre, à pousser l'aventure vers des horizons qui leurs sont inconnus...
      C'est pour l'autre et le futur qu'il faut poursuivre toutes ces actions, je sais que tu y crois aussi.
      Bon courage
      Bises

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