mercredi 30 novembre 2016

L'Ours est allé chercher quelques enfants chez les Frères Deddeh


Mercredi 30 octobre à Tripoli, c’est chez les Frères Deddeh que l’Ours est allé chercher quelques enfants mais, n’ayez surtout une crainte, l’Ours n’est pas méchant, les élèves l’ont même trouvé mignon. Ce matin les nuages m’escortent quand je prends la route de la côte pour monter vers le nord du Liban. Beyrouth / Tripoli, c’est 80 bornes mais on ne sait jamais combien de temps on va mettre, cette autoroute qui qui longe la côte est souvent encombrée par des bouchons. Il faut traverser Jounieh puis avant d’arriver à Batroun, il y a le barrage de Madfoun, c’est le checkpoint entre les gouvernorats du Mont-Liban et du Nord. 
 
Traversée de Jounieh

Vue sur Tripoli avant d'arriver au collège
Avant d’arriver sur tripoli, on monte dans la montagne pour trouver le Collège des Frères Deddeh dans le petit village du même nom. Je suis accueilli par Fadi Touma, le directeur du cycle II, c’est un gros établissement avec un peu moins de 2000 élèves.
Son histoire : le 29 octobre 1886, trois Frères des Écoles Chrétiennes, quittent l’Alexandrie, en Égypte, pour le Liban. Ils arrivent à Tripoli où, le 14 novembre ils achètent la maison dite des Capucins et fondent le “Collège Des Frères” de Tripoli. Avec six élèves, ils démarrent l’année scolaire et la terminent avec trente-deux. Dans les années 80, les événements meurtriers dans lesquels passent le Liban et la tension à Tripoli, poussent les Frères à déménager. Après 101 années à Tripoli, en 1986, le Collège des Frères, qui est le plus ancien des collèges des Frères au Liban se déplace vers Deddeh. 
 


L’expédition a lieu deux fois, à chaque aventure, deux classes de 5° explorent tous sens en éveils pour ressentir l’atmosphère des hautes vallées du Kamtchatka. C’est un voyage formidable guidé par la migration des saumons du Pacifique Nord. Les rencontres sont fortes en émotion et les questions toujours nombreuses.
Le retour de cet exercice pédagogique se fera sous la pluie avec pas moins de 3 heures de route contre 1h au matin. Quand il pleut au Liban, ça coule de partout, il faut faire attention.
 




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